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heu....
des meurtrières créées durant les guerres de religion.
mou ai. il ne faut pas recopier les erreurs l
Par Anonyme, le 13.09.2019
merci simone mais je t'ai aidée de bon cœur !
sylvie c.
Par CAILLAUD SYLVIE, le 01.10.2017
coucou du soir.une bien jolie photos avec ces cygnes noir http://pommere inette.centerb log.net
Par pommereinette, le 18.09.2017
merci. le compliment me va droit au coeur. vous aussi vous me manquiez. l'amitié est un bien précieux qu'il fa
Par jugazan, le 18.09.2017
belle rando et beaux points de vue. contente de retrouver notre simone, elle nous manquait !!!!!
Par Anonyme, le 18.09.2017
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Date de création : 10.02.2011
Dernière mise à jour :
30.06.2018
415 articles
Marguerite de Valois, Mémoires et autres écrits, 1574-1614.
années 1579-1582
2015 : 400e anniversaire de sa mort
Colloque international au Château de Nérac, 21-23 octobre 2015
Toutes ces considérations l’ayant un jour amené à Nérac avec ses troupes, il y séjourna trois jours, ne pouvant se départir d’une compagnie et d’un séjour si agréables. Le maréchal de Biron, qui n’épiait qu’une telle occasion, en étant averti, feint de venir avec son armée près de là pour joindre à un passage de rivière Monsieur de Cornusson, sénéchal de Toulouse, qui lui amenait des troupes, et au lieu d’aller là, tourne vers Nérac, et sur les neuf heures du matin s’y présente avec toute son armée en bataille, prêt et à la volée du canon. Le roi mon mari, qui avait eu avis dès le soir de la venue de Monsieur de Cornusson, voulant les empêcher de se joindre et les combattre séparés (ayant forces suffisantes pour ce faire, car il avait lors Monsieur de La Rochefoucauld avec toute la noblesse de Saintonge, et bien huit cents arquebusiers à cheval qu’il lui avait amenés), était parti le matin au point du jour, pensant les rencontrer sur le passage de la rivière. Mais les ayant failli*, pour n’avoir été bien averti (Monsieur de Cornusson ayant dès le soir devant passé la rivière), il s’en revint à Nérac, où comme il entrait par une porte, il sut le maréchal de Biron être en bataille devant l’autre. Il faisait ce jour un fort mauvais temps, et une si grande pluie que l’arquebuserie ne pouvait servir. Néanmoins, le roi mon mari jette quelques troupes des siennes dans les vignes pour empêcher que le maréchal de Biron n’approchât plus près, n’y ayant moyen à cause de l’extrême pluie qu’il faisait ce jour-là de faire autre effet*. Le maréchal de Biron, demeurant cependant en bataille à notre vue (laissant seulement débander deux ou trois des siens qui vinrent demander des coups de lance pour l’amour des dames), se tenait ferme, couvrant* son artillerie jusques à ce qu’elle fût prête à tirer. Puis, faisant soudain fendre sa troupe, huit volées de canon dans la ville, dont l’une donna jusques au château. Et ayant fait cela, part de là et se retire, m’envoyant un trompette pour s’excuser à moi, me mandant* que si j’eusse été seule il n’eût pour rien au monde entrepris cela; mais je savais qu’il était dit, en la neutralité qui avait été accordée par le roi, que si le roi mon mari était à Nérac, la neutralité n’aurait point de lieu, et qu’il avait commandement du roi de l’attaquer en quelque lieu qu’il fût.
En toutes autres occasions, Monsieur le maréchal de Biron m’avait rendu beaucoup de respect et témoigné de m’être ami (car lui étant tombé de mes lettres entre ses mains durant la guerre, il me les avait renvoyées toutes fermées), et tous ceux qui se disaient à moi ne recevaient de lui qu’honneur et bon traitement. Je répondis à son trompette que je savais bien que Monsieur le maréchal ne faisait en cela que ce qui était du devoir de la guerre et du commandement du roi, mais qu’un homme prudent comme il était pouvait bien satisfaire à l’un et à l’autre sans offenser ses amis; qu’il me pouvait bien laisser jouir ces trois jours du contentement de voir le roi mon mari à Nérac; qu’il ne pouvait l’attaquer en ma présence sans s’attaquer aussi à moi; que j’en étais fort offensée, et que je m’en plaindrais au roi. Cette guerre dura encore quelque temps, ceux de la Religion* ayant toujours du pire – ce qui m’aidait à disposer le roi mon mari à une paix. J’en écrivis souvent au roi et à la reine ma mère, mais ils n’y voulaient point entendre, se fiant en la bonne fortune qui, jusques alors, avait accompagné Monsieur le maréchal de Biron.